Perdre du poids dans les meilleures conditions et changer son comportement alimentaire avec le Docteur Daniel Said.

Vous avez sans doute eu l’occasion de faire ce qu’on appelle des régimes soit en changeant quelques habitudes alimentaires seules ou à l’aide d’un vrai professionnel, soit en prenant des substituts genre fibres, sachets ou boîtes de poudre protéinée, ordonnés par des pharmaciens ou des médecins. Par ce biais, vous avez sans doute perdu du poids (de l’eau, puis du muscle et un peu de graisse) puis en avez repris (plus de graisses), et au fil du temps, vous avez fait ce qu’on appelle des « yoyos » et hélas, maintenant, certains d’entre vous deviennent désespérés et ont d’énormes difficultés à perdre à long terme ces kg de « graisse ».

Cette graisse s’accumule en particulier autour des viscères abdominaux et agit d’une façon néfaste sur notre santé telle une « nouvelle glande hormonale à action négative ».

Cette graisse peut faire partie de facteurs favorisant certains cancers (sein et utérus chez la femme ; prostate chez l’homme), hypertension artérielle, angine de poitrine voire infarctus du myocarde, diabète, hypercholestérolémie et maladies inflammatoires.

Pourquoi toutes ces difficultés ?

Pourquoi ces reprises de poids ?

Comment maigrir sans substituts, sans se priver ni s’interdire ?

D’une part, il faut être prêt dans sa vie, vouloir changer ses habitudes et avoir un but en particulier celui de se respecter en respectant son corps et ses cellules et avec motivation.

Vivre bien dans son corps ne dépend pas seulement de la diététique. C’est la grossière erreur de tout à chacun et des médias.

Changer sa vie, avoir un indice corporel valable, perdre des kg de graisse superflue, bien manger sans se priver, vivre bien dans son corps demande une véritable éducation tant sur le plan :

Diététique :
Manger d’une certaine façon avec des repas composés différemment selon la physiologie du patient et les horaires du quotidien
Savoir changer quelques repas en cas de gros écarts
Apprendre à respecter ses cellules par un apprentissage aisé de la composition de son alimentation.
Apprendre à manger à sa faim, ce qui fait plaisir certaines journées sans se priver.

Physique :
Il est évident que si on dépense moins de calories qu’on n’en prend, on grossit.
Apprendre par certains exercices réguliers, adaptés à la personne et progressifs, selon certains types, à certains horaires va vous permettre de perdre de la graisse au profit de la masse maigre (qui diminue à partir de 50 ans).

Comportemental :
Comment manger, comment mastiquer, comment se concentrer sur la nourriture.
Comment respirer…

Psychologique :
Nous avons tous dans notre vie des épreuves et parfois, nous compensons notre état de stress par certaines compensations et en particulier par la prise de nourriture, et ceci, depuis notre tendre enfance (bonbons, gâteaux d’anniversaire, bûches de Noël, chocolats de Pâques, dragées de communion…) ou la prise de nourriture et en particulier d’aliments sucrés comme du chocolat nous réconforte (le chocolat noir n’est pas nocif…) et joue le rôle de défatigant de calmant.
Cette souffrance, il faut alors la stigmatiser, la nommer et la traiter.
Des méthodes comme la thérapie comportementale, l’hypnose médicale (en particulier, dans les états d’anorexie, de boulimie ou de crises d’hyperphagie), l’homéopathie, l’acupuncture peuvent être une aide précieuse.

Énergétique :
Selon les Chinois, nous possédons certains états d’énergie et chacun d’entre nous a un tempérament (froid, chaud, sec…). Certains aliments sont donc suivant le type de personne être déconseillé ou préconisé.
L’énergie du corps peut être perturbée; acupuncture ou massage chinois peuvent être alors efficaces et apporter un grand soutien.

Psycho généalogique :
Nous avons dans chacun de nos noyaux cellulaires de l’A.D.N. un code génétique qui a pour origine nos aïeux. Nous aurions aussi des gènes psychologiques et certains conflits de nos proches ancêtres pourraient agir sur notre façon de vivre et en particulier sur le plan alimentaire. Un simple exemple, si nous-mêmes ou nos parents, grands-parents avons été soumis à une noyade, notre subconscient sait cela et « fabrique de la graisse » (la graisse flotte sur l’eau et nous protège de la noyade) ; il faut alors déprogrammer la personne.
En conclusion, pour perdre du pois dans les meilleures conditions sans être nocif à sa santé, demande une prise en charge globale sur tous ces plans.
Le patient comme le médecin doivent être patients, motivés et vigilants.

Le docteur Daniel Said pratique la médecine générale depuis 1978. Il s’interresse aux troubles du comportement alimentaire depuis 1985, il a suivi une formation de nutrition diététique à la faculté de médecine de Montpellier en 1990.